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Escampo Bariou

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Escampo Bariou



Apr�s la guerre de 1870 une multitude de batteries c�ti�res vont voir le jour pour renforcer les d�fenses de cotes autour des places strat�giques tels que les ports dont Toulon. Ce changement d'organisation et de moyen s'op�re par l'�volution des techniques de combat issue de la derni�re guerre avec la Prusse� en 1870.� Les projecteurs photo-�lectriques avaient pour mission d'illuminer les cibles ennemies afin que les batteries c�ti�res puissent ouvrir le feu. Les instructions de tirs parvenaient par un r�seau t�l�phonique, v�ritable maillage de nos c�tes.



Les projecteurs photo-�lectriques ne sont pas seulement restreint a un usage tourn� vers la mer puisqu'ils sont aussi utilis�s sur des sites terrestres comme pour le rideau des forts en Moselle en 1875. Ce r�seau complexe de projecteur et de batteries, forme tel la ligne Maginot un bouclier visant � d�fendre nos c�tes et nos fronti�res. Il n'est donc pas rare de retrouver les m�mes concepts de construction pour des batteries et des projecteurs, ainsi le projecteur du cap Sici� est identique � celui d'Escampo Bariou.� Les t�moignages sur ces projecteurs dans notre r�gion sont extr�mement rares.� Pour comparer son syst�me d'�clairage il faut se rendre sur� �l'il�t des capucins�, ou les projecteurs sont apparus quasiment en m�me temps � quelques ann�es pr�t. Ce fort �tait dot� de deux projecteurs Sautter Harl� de 150 avec optique Mangin, aliment� par �nergie �lectrique par une chaudi�re demi-fixe Chaligny de 30CV.







D'apr�s la d�p�che minist�rielle du 6 mars 1899, l'�tude de ce projet voit le jour. La commission locale des d�fenses sous-marines du port de Toulon choisit cet emplacement de feu chercheur. Contrairement � ce que l'on pourrait penser, Escampo Bariou ne poss�dait pas de canon � l'origine du projet si ce n'est un armement individuel pour ses servants.� Sa protection devait �tre assur�e par un canon � tir rapide se trouvant � la pointe Rabat, � environ 460 m�tres � vol d'oiseau.




Son armement au fil du temps.


P�riode r�volutionnaire

La batterie d'Escampo �tait arm�e d'une pi�ce de 36 et deux pi�ces de 18, mont�s sur aff�ts marins, d�pourvu de poudri�re et de logement.


1900 � la seconde guerre mondiale.

Des restes d'aff�t de canon sont encore visibles, et la batterie a accueilli des canons de 47� � tir rapide d'une port�e d'environ 6.5km jusqu'� des canons de 95 de c�te d'une port�e de 8.5km.� Les batteries de semonce et les postes photo-�lectriques vont �tre arm�s de mat�riel de faible calibre et de peu de valeur militaire en raison de la grande probabilit� de se faire rep�rer l'ennemie et donc �tre d�truites ou endommag�es. Le but �tait de dissuader l'intrus en tirant au plus pr�t l'�trave du navire.







Pour r�aliser cette installation de feu chercheur de 1m50 de diam�tre la t�che fut consid�rable par la nature du terrain et l'acc�s difficile.



Le projecteur de 1m50 �tait �lectrique, une salle des machines situ�e sur les hauteurs produisait l'�nergie pour son fonctionnement, peu de d�tails subsistent, cependant les forts terrestres avec la fronti�re avec la Prusse et la pr�sence d'un r�servoir d'eau de mer nous oriente sur son fonctionnement. La� machinerie, un g�n�rateur aliment� par p�trole produisait l'�nergie, cette machine �tait sans doute refroidit par eau de mer. La pr�sence d'un gros r�servoir � eau de mer ainsi qu'une pompe �lectrique situ�e pr�s de l'eau � proximit� de la grotte rendent cette th�orie plausible.





Le poste de commande et le projecteur photo-electrique ne sont pas sur le m�me niveau afin d'�viter qu'un tir hostile sur la source lumineuse an�antisse les servants de ce projecteur.

Le projecteur� �tait mont� sur rail afin de pouvoir le r�tracter � l'int�rieur du tunnel afin de le dissimuler des regards et de le prot�ger des tirs ennemies pendant la journ�e. Une pente, �quip�e de rail et d'un treuil, permettait de remonter le projecteur jusqu'� l'atelier pour y subir un entretien ou des r�parations.







En contrebas du projecteur� se trouve un am�nagement faisant office de d�barcad�re sans doute pour acc�der � du ravitaillement acheminer par la mer, un petit escalier nous y am�ne. Juste avant d'atteindre cet arrangement une petite construction figure, la pompe d'�lectrique d'eau de mer se situait � cet endroit.









Les� travaux comprennent :

  • � � � � chemin d'acc�s de 700 m�tres de long taill� dans la roche � flanc de coteau

  • � � � � D'une citerne d'eau de mer

  • � � � � r�servoir � p�trole

  • � � � � D'une citerne d'eau douce

  • � � � � plan inclin� de 34 m�tres, il comporte une plateforme de voie ferr�e et d'un escalier de 91 marches, � l'extr�mit� se trouve un treuil.

  • � � � � Poste de couchage et un local des machines regroupe en un seul b�timent

  • � � � � Poste de commande

  • � � � � Poste du projecteur

  • � � � � Pompe �lectrique et� son local

  • � � � � � d'un tunnel de 8 m�tres de long et d'un puits de 20 m�tres de profondeur dans le quel se trouve un escalier m�tallique







Le site� a �t� r�utilis� pendant la seconde guerre mondiale, cependant nous n'avons pas retrouver trace d'armement. La batterie est d�truite partiellement pendant les op�rations du d�barquement de Provence, aujourd'hui un amas de ruine t�moigne des combats, tel que des impacts de balles subsistant dans la ma�onnerie d'un d�p�t � munition.

Article paru SSNATV par L�naic & Nicolas




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